Photo: keystone
Attaque à à la bombe puante dans un TGV
Des inconnus ont répandu de l'acide butyrique dans un TGV Zurich-Paris. Des passagers ont dû être soignés par le Service d'intervention sanitaire.
Comme le liquide nauséabond a été déversé en tête du train, l'odeur s'est répandue facilement par les conduits et la ventilation dans les voitures qui suivaient. Les passagers ont été pris de nausées et ont ressenti des maux de gorge, des sensations de brûlure avec la bouche sèche.
Communication défaillante
Selon M. Hainard, des voyageurs sont déjà descendus des premiers wagons à Berne pour monter dans d'autres voitures plus éloignées. Ce n'est qu'ensuite que les polices bernoise et zurichoise ont informé la police neuchâteloise, a critiqué l'officier de police. Pourtant, ils «étaient au courant».
En effet, un écrit revendiquant l'acte avait été envoyé plus tôt à une radio locale zurichoise. En gare de Neuchâtel, les effets de l'acide butyrique étaient tels que le TGV a dû être arrêté entre une demi-heure et trois quart d'heure. Police secours, le SIS et le chimiste cantonal étaient sur place.
Passagers pris en charge
Des passagers ont été contrôlés et pris en charge par les équipes sanitaires. Il n'y a aucun blessé, indique la police. Le train lui-même a été passé au peigne fin. Seule une fiole vide a été trouvé.
Les trois voitures de première classe en tête du train ont été fermées, ont indiqué les CFF. Les voyageurs ont été déplacés dans des wagons de deuxième classe.
Activistes de gauche
Les CFF supposent que l'attaque s'est produite peu après la sortie du TGV de la gare de Berne. L'écrit revendiquant l'acte a été envoyé juste après, selon eux. Des activistes de gauche y déclarent être les auteurs de l'attaque. Les CFF vont déposer plainte.
Source: SDA/ATS