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Le court-circuit qui a bloqué 200 000 personnes

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Le court-circuit qui a bloqué 200 000 personnes

Notapor pedro de Ginebra » Vie Jun 24, 2005 10:22 pm

«Je remercie les voyageurs»

BERNE Le court-circuit qui a bloqué 200 000 personnes n'a pas épargné le patron des chemins de fer

«Je me trouvais dans le TGV Paris-Berne après une rencontre avec mon homologue de la SNCF lorsque ce dernier m'a appelé à 20 h 30 sur mon mobile pour me prévenir...» Par ces mots le directeur des CFF, Benedikt Weibel, informe qu'il a vécu la panne de mercredi en direct. Alerté dans la région de Dole (F), le patron des chemins de fer a changé de train à Frasnes (F) pour se retrouver immobilisé à Vallorbe (VD).

«J'étais hors-jeu avec des touristes, et j'ai refusé la voiture qui devait m'être envoyée», poursuit Benedikt Weibel, qui n'a «jamais rien vécu de pareil en vingt-sept ans». Identifié par les voyageurs suisses, le directeur des CFF est devenu une attraction: «Les touristes japonais et indiens voulaient me photographier... Je les ai informés de la panne, et c'était très décontracté, mais pénible à vivre comme chef des chemins de fer.»

Benedikt Weibel salue le comportement des voyageurs, «qui ont fait preuve d'un certain fatalisme». Arrivé à Berne avec trois heures de retard, il n'a jamais été pris à partie: «Je remercie mes clients, et j'aimerais m'excuser.» Son agenda a été bouleversé: hier, son homologue autrichien a vite compris que leur rencontre prévue de longue date tombait à l'eau... Mais tout rentre dans l'ordre aujourd'hui: «Je ne suis pas au front comme un technicien.»

Sa confiance dans le réseau suisse n'est pas affaiblie par la panne de mercredi: «Toute crise offre la chance d'en tirer des enseignements. Je me fais quelques reproches: nous n'avons pas anticipé en pensant que ça ne pouvait pas se produire, malgré quelques faiblesses dans le réseau de transmission de l'énergie.» Benedikt Weibel se dit impressionné par la résolution de la panne: «Vu l'ampleur de la panne, reconstituer aussi vite un réseau aussi dense, c'est assez remarquable!» L'électrification des trains suisses est-elle plus fragile que chez nos voisins français ou allemand? «Un réseau électrique indépendant présente un avantage: lorsqu'un black-out est survenu en Italie à la suite d'une panne suisse, c'est tout le système qui s'est trouvé bloqué, y compris les hôpitaux. Un scénario impossible chez nous. La probabilité qu'une telle panne se reproduise est extrêmement faible.» Hier matin déjà, les trains partaient et arrivaient à l'heure, «avec les éventuelles pannes de locomotives habituelles...»
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Pedro RODRIGUEZ CASADO
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Notapor Javier López M » Vie Jun 24, 2005 11:08 pm

Pedro, si tu est encore, tu peux traduire le text. Merci. Je comprend le francais mais je n'ai pas le niveau sufficant pour faire cette traduction.
Vámonos de fiesta!!!!
Javier López M
 
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Notapor 354-001 » Sab Jun 25, 2005 12:07 am

Muuuuuuuu Bieeeeeen :(
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Re: Le court-circuit qui a bloqué 200 000 personnes

Notapor Estanislao » Sab Jun 25, 2005 3:59 am

pedro de Ginebra escribió:«Je remercie les voyageurs»

BERNE Le court-circuit qui a bloqué 200 000 personnes n'a pas épargné le patron des chemins de fer

«Je me trouvais dans le TGV Paris-Berne après une rencontre avec mon homologue de la SNCF lorsque ce dernier m'a appelé à 20 h 30 sur mon mobile pour me prévenir...» Par ces mots le directeur des CFF, Benedikt Weibel, informe qu'il a vécu la panne de mercredi en direct. Alerté dans la région de Dole (F), le patron des chemins de fer a changé de train à Frasnes (F) pour se retrouver immobilisé à Vallorbe (VD).

«J'étais hors-jeu avec des touristes, et j'ai refusé la voiture qui devait m'être envoyée», poursuit Benedikt Weibel, qui n'a «jamais rien vécu de pareil en vingt-sept ans». Identifié par les voyageurs suisses, le directeur des CFF est devenu une attraction: «Les touristes japonais et indiens voulaient me photographier... Je les ai informés de la panne, et c'était très décontracté, mais pénible à vivre comme chef des chemins de fer.»

Benedikt Weibel salue le comportement des voyageurs, «qui ont fait preuve d'un certain fatalisme». Arrivé à Berne avec trois heures de retard, il n'a jamais été pris à partie: «Je remercie mes clients, et j'aimerais m'excuser.» Son agenda a été bouleversé: hier, son homologue autrichien a vite compris que leur rencontre prévue de longue date tombait à l'eau... Mais tout rentre dans l'ordre aujourd'hui: «Je ne suis pas au front comme un technicien.»

Sa confiance dans le réseau suisse n'est pas affaiblie par la panne de mercredi: «Toute crise offre la chance d'en tirer des enseignements. Je me fais quelques reproches: nous n'avons pas anticipé en pensant que ça ne pouvait pas se produire, malgré quelques faiblesses dans le réseau de transmission de l'énergie.» Benedikt Weibel se dit impressionné par la résolution de la panne: «Vu l'ampleur de la panne, reconstituer aussi vite un réseau aussi dense, c'est assez remarquable!» L'électrification des trains suisses est-elle plus fragile que chez nos voisins français ou allemand? «Un réseau électrique indépendant présente un avantage: lorsqu'un black-out est survenu en Italie à la suite d'une panne suisse, c'est tout le système qui s'est trouvé bloqué, y compris les hôpitaux. Un scénario impossible chez nous. La probabilité qu'une telle panne se reproduise est extrêmement faible.» Hier matin déjà, les trains partaient et arrivaient à l'heure, «avec les éventuelles pannes de locomotives habituelles...»


TRADUCCIÓN LIBRE, AUNQUE DIFICIL:

«Yo agradezco a los viajeros»

BERNE el cortocircuito que ha bloqueado a 200 000 personas no ha ahorrado a la emprea de ferrocarriles

«Me encontraba en el TGV Paris-Berne después de un encuentro con mi homologo de la SNCF en el momento en el que este último me llamó hacia las 20 h 30 a mi móvil para advertirme...» Por estas palabras el director de los CFF, Benedikt Weibel, informa que venció el apagón del miércoles en directo. Alertado en la región de Dole (F), la empresa de ferrocarriles cambió de tren en Frasnes (F) por encontrarse detenido en Vallorbe (VD).

«Estaba fuera de juego con algunos turistas, y rehusé el vehículo que me enviaban», continúa Benedikt Weibel, que no ha «vivido nunca nada parecido en 27 años». Identificado por los viajeros suizos, el director de CFF ha llegado a ser una atracción: «Los turistas japoneses e hindúes querían fotografiarme... Les informé de la averia, y fue muy tranquilizador, pero penoso vivir como director de los ferrocarriles.»

Benedikt Weibel saluda el comportamiento de los viajeros, «que han hecho prueba de un cierto fatalismo». Llegó a Berna con tres horas de retraso, el no ha tomado nunca parte: «Agradezo a mis clientes, y me gustaría excusarme.» Su agenda se ha cambiado: ayer, su homólogo austriaco ha comprendido rápidamente que su reencuentro previsto desde hace tiempo se frustraba... Pero todo volvía al orden hoy: «No puedo hacer frente al problema como un técnico.»

Su confianza en la red suiza no está debilitada por la averia del miércoles: «Toda crisis ofrece la posibilidad de sacar algunas enseñanzas. Me hago algunos reproches: No nos hemos anticipado pensando que esto no se podía producir, a pesar de que algunas debilidades en la red de transporte de energía.» Benedikt Weibel se impresionó por la solución de la averia: «Vista la amplitud de la avería, reconstituir tan rápido una red como densa, es bastante destacable!» ¿L'electrificación de los trenes suizos es más débil que en nuestros vecinos franceses o alemanes? «Una red electrica independiente presenta una ventaja: aunque un colapso ha sobrevenido en Italia como continuación de la avería suiza, es que todo el sistema se encontró bloqueado, incluido los hospitales. Un escenario imposible en nuestro ámbito. La probabilidad que una avería de esa dimensión se reproduzca es extremadamente débil.» Ayer mañana mismo, los trenes partian y llegaban a su hora, «con las eventuales averias habituales de las locomotoras...»

COMENTARIO:

HOLA PEDRO DE GINEBRA: El idioma hablado es difícil de comprender.
Creo que lo quieres decir es que en Suiza hay problemas de la red eléctrica que no se dan en Francia y Alemanía, y que además repercuten a esos países e, incluso, a Italia.
Pues yo creo que eso opinamos todos. Nuestro sistema es peor comparativamente con los demás. Pero no es cierto. Hoy somos peores, mañana ya somos iguales, y pasado son peores los otros, lo que pasa es que no lo vivimos porque no estamos allí.

Expresa tu disconformidad si no es eso lo que pretendes criticar en tu escrito.

Estanislao
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